Créé le 22 avril 2025
0H00
Création au Quai CDN Angers le 22 avril 2025
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EN TOURNÉE
19 au 22 novembre 2025 Théâtre National de Bretagne (Rennes)
CONTACTS
Production / diffusion
Jacques Peigné - jacques.peigne@lequai-angers.eu
Marina Arselin - 02 44 01 22 01 - marina.arselin@lequai-angers.eu
Presse régionale
Laurence Bedouet - 02 44 01 22 13 - laurence.bedouet@lequai-angers.eu
Presse nationale
Bureau nomade / Carine Mangou - 06 88 18 58 49 - carine@bureau-nomade.fr
« Le silence est en soi, assourdissant » María Negroni cite Guimaraes Rosa dans son roman ? essai ? autofiction ? épopée ? poème ? qu’elle a intitulé Le cœur du mal. Cet étrange artefact qui nous parvient sous forme de livre s’est transformé, dès qu’on l’a lu, en obsession. María Negroni nous invite à un saut dans l’abîme, un voyage puissant à l’origine de la vie, de l’écriture, du militantisme dans ce pays - le nôtre - et dans le monde ; à traverser le présent, le passé et le futur.
Du début à la fin de ce livre prodigieux, émerge, omniprésente, la relation première et centrale (le cœur du mal ?) entre l’autrice, María Negroni et sa mère. C’est sur cette relation, sur cette bataille dans le temps et dans le cœur que se focalise notre mise en scène. Un cadre domine la scène, il détermine l’espace : un cadre déconstruit pour y insérer un portrait. Le cadre, le verre, la photo (la ou les personnes, les objets, le paysage), la toile sur laquelle repose la photo, et puis l’envers du cadre où, parfois, on trouve le support qui lui permet de se dresser sur une quelconque surface. La scénographie se présente ainsi pour Le cœur du mal ; comme les couches superposées qui coexistent dans le texte original de María Negroni (récit, poème, album de citations, essai, prose, autobiographie) : un objet inclassable enfermé entre deux surfaces (comme le portrait dans son cadre) formant un livre. Et il y a aussi ces deux femmes : la mère et la fille. Sur toutes les photos. Sur chaque page du livre. La fille et la mère. Des photos qui accompagnent les vies : photos de la très jeune fille et de la très jeune mère ; photos de l’adolescente en crise avec sa mère ; photos de la jeune fille claquant la porte de la maison maternelle et de la mère, alors, seule, sans sa fille ; photos des retrouvailles et la fille déjà femme, déjà mère, et la mère plus âgée, déjà grand-mère. Le temps oscille entre les corps et fait de la fille une mère et de la mère une fille. Le cadre, toujours, soutenant, protégeant, exposant cette relation première, fondatrice, définitive : le cœur du mal. La possibilité d’écouter, d’incarner cette voix que fait entendre le livre, nous a convaincus que la forme théâtrale était la plus adaptée pour transmettre ce texte au grand public. Cette voix et ce corps appartiennent, dans notre imagination, à Marilú Marini. Le cœur du mal est un texte sublime dans son support sensoriel, polyédrique dans sa trame, avec des topographies aussi familières que notre enfance, il a besoin d’une actrice comme Marilú. Alejandro Tantanian et Oria Puppo
Créé le 22 avril 2025
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