T900
2H00
mardi 21 oct. 14
18:00
À peine le voit-elle que la trop troublante Bai Suzhen aime le jeune Xu Xian qui l’aime en retour. Ils s’aiment tant qu’ils s’épousent aussitôt. Pas une ombre ne semble pouvoir voiler leur bonheur. Ce serait oublier qu’elle est aussi le serpent blanc, une Immortelle qui se travestit pour rassurer ces pleutres mortels qui redoutent d’être dévorés par des femmes renardes ou serpents. Alors, le drame survient, attisé par la jalousie. Et il faudra bien des philtres et potions pour l’éteindre.
Longtemps préservée par la seule tradition orale, chuchotée de génération en génération depuis ces temps immémoriaux où les mythes frayaient avec l’histoire, La légende du serpent blanc a inspiré nombre de livrets d’opéras chinois dont on trouve la trace depuis la fin du XVIIIe siècle. Mais c’est la version écrite en 1952 par Tian Han qui lui rendra toute sa substance, tout son éclat sur scène. Et c’est cette version qui fera la gloire de son interprète, Mei Lanfang, le fondateur de ce qui deviendra la compagnie nationale de Chine d’opéra de Pékin. Celle-là même qu’Angers s’apprête à accueillir pour l’une de ses trois escales françaises. Un moment d’exception
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