T900
23H00
mercredi 09 juil. 14
22:00
Extension En 2012, Bboy Junior et Amala Dianor se sont réunis pour la première fois sur scène à l'occasion des 20 ans du festival Suresnes cités danse ". Extension, créée pour l'édition 2014, est un clin d'oil à cette rencontre surprenante. Un duo de danseurs singuliers alliant énergie féline, virtuosité technique et prouesses physiques. Dans un esprit de partage et de fraternité Extension développe les traits d'union entre Amala Dianor et B Boy Junior, union qui permet à chacun de s appuyer l'un sur l autre, de se dépasser et de s'envoler, ensemble. Pour cette nouvelle création, ils développent une version plus longue alliant à la fois la grâce de leurs énergies félines, la virtuosité technique et leurs prouesses physiques dans un esprit de partage et de fraternité. Ce nouveau duo est un prolongement de chacun d'eux avec l'autre : leurs physiques, la démarche qu'ils ont entreprit dans leurs danses pour emmener le hip hop toujours plus loin, se font écho et les rassemblent. S'appuyer l'un sur l'autre pour s'entraider, se dépasser et s'envoler. Ghazals De la bouche d'un bien-aimé, le discours est un bijou. Et pourtant, le vers d'Hafez est mieux que ça... Ghazals est un cheminement spirituel qui s'inspire de la poésie antique perse du célèbre poète soufi du XIVème siècle, Hafez. Ses vers, à travers son style poétique le plus connu, le ghazal, parlent de l'amour inconditionnel, de l'extase de l'union, et du rétablissement spirituel. Introduite à Hafez par un ami artiste, Asha Thomas a été saisie par la beauté pure des vers et par leur force. Ce poète, qui vivait il y a presque sept cents ans, composait des vers intemporels, transgressant les cultures et était profondément admiré par des écrivains tels qu'Emerson, Nietzsche, Pouchkine, Carlyle, Garcia Lorca et Goethe. Bien qu'il ait suscité de multiples controverses à son époque, dues à ses prises de position virulentes contre l'état et les institutions religieuses, Hafez est jusqu'à nos jours le poète perse le plus aimé. Sa collection de poèmes aurait été vendue en plus d'exemplaires que le Coran et dans les pays persanophones, on peut entendre ses vers récités ou chantés dans les souks, à la radio, et lors de rassemblements spirituels. Interprété en duo par Asha Thomas et David Gaulein-Stef, cette pièce tisse un lien fort entre musique et mouvement. Les deux interprètes seront tour à tour obstacle l'un pour l'autre ou compagnons de route, se soutenant dans leurs cheminements respectifs. De par la danse, la voix, l'exploration du rite, de la transe, ou de la musique rap, différents chemins seront explorés pour être le plus à même d'évoquer la polysémie des vers d' Hafez. Une réunion et une première Sur scène, Asha Thomas a choisi de travailler avec le danseur guyanais David Gaulein-Stef. De formation de danse moderne en Guyane et en France, ce danseur polyvalent allie sans effort des styles urbains et les raffinements de la danse contemporaine. Réunis sur scène pour la première fois, ces danseurs aux parcours affirmés forment un duo fort et dynamique. Cette pièce réunit aussi dans le travail, deux artistes-danseurs/chorégraphes américains Asha Thomas et Ronald K. Brown, chorégraphe phare de la scène new-yorkaise et fondateur de l'Evidence Dance Company. Leur rencontre remonte à 1999 lorsque Ronald Brown était chorégraphe invité de l'Alvin Ailey American Dance Theater dont Asha Thomas était alors danseuse principale. Après six années passées en France ou l'approche de la beauté de la danse et du mouvement s'est avérée très différente de celle qu'elle a connue aux États-Unis, Asha Thomas avait envie de nouer des liens entre ces deux expériences. L'idée d'associer Brown au processus de création est née de ce désir de placer son travail dans un contexte différent. Au travers de Ghazals, elle entend retrouver une certaine physicalité, par sa propre chorégraphie et aussi à travers le style singulier de Ronald K. Brown, et retrouver une interconnexion entre la musique et le rythme. Le travail de Brown est traversé par le thème de la spiritualité. A travers la danse et le conte, Brown cherche des " connexions sensorielles " avec l'histoire et la tradition africaine. Pour cela, il n'hésite pas à mêler étroitement mouvement, musique, et spoken word. La littérature et la poésie tenant une place importante dans le travail de Brown, il semblait logique que la poésie soit aussi le point de départ de cette collaboration artistique. ¬†
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