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AURÉLIEN BORY

Plexus, pièce d’Aurélien Bory pour Kaori Ito

INFORMATIONS PRATIQUES

T900

3H30

Durée 1H

vendredi 06 févr. 15

17:30

PRÉSENTATION

DISTRIBUTION / PRODUCTION

« Faire le portrait de Kaori Ito est d’abord pour moi un portrait de son corps. Ce n’est pas l’étude anatomique qui m’intéresse ici, mais la mémoire d’un corps travaillé, les traces de la danse à l’intérieur de ce corps vivant.  »

PROGRAMME DE SALLE Note d’intention « Faire le portrait de Kaori Ito est d’abord pour moi un portrait de son corps : l’étude des traces que la danse a laissé à l’intérieur de son corps vivant. » « Plexus, vient du latin de basse époque et signifie "entrelacement". Dans sa signification anatomique plus tardive, il prend le sens de "réseau de nerfs ou de vaisseaux". Ce mot indique alors à la fois le mécanisme intérieur du mouvement musculaire, influx nerveux et sang oxygéné, et la mécanique extérieure de la danse, entrelacements de gestes, de déplacements, de corps ou de parties du corps. Faire le portrait de Kaori Ito est d’abord pour moi un portrait de son corps. Ce n’est pas l’étude anatomique qui m’intéresse ici, mais la mémoire d’un corps travaillé, les traces de la danse à l’intérieur de ce corps vivant. L’enjeu de Plexus est dans le dialogue entre le monde intérieur et le monde extérieur. Dans l’expérience humaine universelle, ce dialogue n’est-il pas ce qui conduit l’existence? Est-ce aussi l’endroit de notre vulnérabilité ? » Aurélien Bory, avril 2012 Aurélien Bory Né en 1972, Aurélien Bory est metteur en scène. Il fonde la compagnie 111 en 2000 à Toulouse. Il y développe un « théâtre physique », singulier et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines (théâtre, cirque, danse, arts visuels, musique...). Ses spectacles sont présentées dans le monde entier et cette reconnaissance internationale débute avec Plan B (2003, présenté au Quai en 2012 ) et Plus ou moins l’infini (2005), marqués par la collaboration avec le metteur en scène Phil Soltanoff. Ses plus récentes pièces sont Azimut (2013), créée au Grand Théâtre de Provence à Aix-en Provence, Plexus (2012) créée au Théâtre Vidy à Lausanne, Géométrie de caoutchouc (2011) créée au Grand T à Nantes, et Sans objet (2009) créée au Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. En 2007, il créé en Chine Les sept planches de la ruse avec des artistes de l’Opéra de Dalian. Intéressé également par la danse et le croisement des écritures, il met en scène le chorégraphe Pierre Rigal dans Erection (2003) et Arrêts de jeu (2006). Il crée ensuite des portraits de femme, Questcequetudeviens? (2008) pour la danseuse de flamenco Stéphanie Fuster puis Plexus (2012) pour la danseuse japonaise Kaori Ito. Pour Marseille-Provence 2013 – Capitale européenne de la culture, il créé Azimut, autour de l’acrobatie marocaine, neuf ans après Taoub (2004), spectacle fondateur du Groupe acrobatique de Tanger. Son intérêt pour les sciences influence son esthétique. Les oeuvres d’Aurélien Bory sont animées par la question de l’espace et s’appuient fortement sur la scénographie. Il ne conçoit son travail théâtral que « dans le renouvellement de la forme » et « en laissant de la place à l’imaginaire du spectateur ». Aurélien Bory reçoit en 2008 le prix CulturesFrance/Créateur sans frontières pour ses créations à l’étranger. Depuis 2011, il est artiste associé au Grand T à Nantes. A partir de janvier 2014, Aurélien Bory est artiste invité au TNT Théâtre National de Toulouse Midi- Pyrénées. Kaori Ito Née à Tokyo, elle étudie le ballet classique dès l’âge de 5 ans avec Maître Syuntoku Takagi. A 18 ans, elle est reconnue comme meilleure jeune danseuse et chorégraphe par le critique Ryouiti Enomoto. En 2000, elle part aux états-Unis pour intégrer la section danse de l’Université Purchase de l’Etat de New York, puis en 2003, elle étudie à l’Alvin Ailey Dance Theater. De 2003 à 2005, elle tient le premier rôle dans la création de Philippe Decouflé, Iris et travaille sur Les 4 saisons d’Angelin Preljocaj. En 2006, elle danse dans Au revoir Parapluie de James Thiérrée et continue sa collaboration avec lui sur Raoul et Tabac Rouge. En 2008, elle assiste Sidi Larbi Cherkaoui pour le film Le bruit des gens autour et travaille en tant que soliste dans l’opéra de Guy Cassiers House of the sleeping beauties. La même année, elle crée sa première production Noctiluque au Théâtre Vidy-Lausanne. Elle se charge également de la chorégraphie du spectacle Looking for Mister Castang d’Edouard Baer. En 2009, elle présente sa création Solos qu’elle recrée à la biennale de Lyon en 2012. Island of no memories naît en 2010 lors du concours (Re)connaissance et obtient le premier prix. Ce spectacle sera sélectionné pour le programme Modul-Dance du Réseau EDN (European Dance Network), qui soutient pour deux ans la création de ses projets personnels. En 2011, elle danse et collabore avec Denis Podalydès pour Le Cas Jekyll 2, continue avec lui comme chorégraphe pour Le Bourgeois Gentilhomme de Molière et L’homme qui se hait d’Emanuel Bourdieu et prépare une nouvelle collaboration avec lui sur Lucrèce Borgia de Victor Hugo pour la Comédie Française. Avec Plexus, créé en novembre 2012, au Théâtre Vidy, Aurélien Bory lui consacre un portrait, dont elle cosigne la chorégraphie. Après avoir dansé et collaboré avec Alain Platel sur le spectacle Out of Context, Kaori Ito créé sa propre pièce Asobi en décembre 2013 produite par Les Ballets C de la B.

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T900

3H30

Durée 1H

vendredi 06 févr. 15

17:30