mardi 03 févr. 15
T900
3H00
mardi 03 févr. 15
18:00
Dans son nouveau projet, Arkadi Zaides approfondit sa recherche relative à la poursuite du conflit entre Israël et la Palestine.
Note d'intention B’Tselem est le centre d’information israélien pour les Droits de l’homme dans les territoires occupés. En 2007, cette organisation a initié son Camera Project en distribuant des caméras vidéo aux Palestiniens vivants dans des zones de hauts conflits. Ce projet vise à produire une documentation sur les violations des droits de l’homme et à exposer aux publics israélien et international la réalité de la vie sous l’occupation. Pendant ce processus, des éléments du Camera Project de B’Tselem ont été soigneusement sélectionnés et examinés. Les gestes et les voix en ont été extraits puis reconstruits dans une archive vivante. Arkadi Zaides attire l’attention des spectateurs sur les actions des Israéliens (colons et soldats), captées par les caméras des Palestiniens, et les réactions physiques auxquelles ils ont recours en situation de confrontation. Alors que les Palestiniens restent derrière leurs caméras, donc invisibles pour le public, leur point de vue est constamment présent. Bien que les archives de B’Tselem mettent l’accent sur la réalité locale, Arkadi Zaides nous interroge, en se questionnant lui-même, quant à sa propre participation et sa responsabilité. Pour ce projet, Arkadi Zaides a obtenu le Prix Emile Zola pour les Droits de l’homme. Arkadi Zaides Né en Biélorussie en 1979, Arkadi Zaides immigre en Israël en 1990 et vit aujourd’hui à Tel Aviv. De formation chorégraphique, il obtient un Master en chorégraphie à l’École de Théâtre d’Amsterdam aux Pays-Bas. Il intègre la Batsheva Dance Company et danse dans la compagnie de Yasmeen Godder, avant de démarrer sa carrière de chorégraphe indépendant en 2004. Au cours de ces sept dernières années, son travail se concentre principalement sur la situation politique en Israël/Palestine. Il est l’un des rares chorégraphes israéliens qui, profondément marqué par les questions communautaires, nourrit sans cesse ses créations de cette réflexion sur les contradictions qui agitent son pays afin de susciter un débat critique. Pour lui, l’art s’inscrit dans une réalité sociale et politique. Géopolitique, surtout, dans un pays où les tensions territoriales traversent les corps et les esprits. Au coeur même de sa démarche artistique réside un postulat selon lequel l’art se doit de contester et d’interroger les spectateurs tout en ayant un rôle universel plus grand, celui d’atteindre et de rassembler les différentes communautés au sein de la société. Arkadi Zaides développe de nombreux projets afin d’encourager le discours contemporain et la création de performances en Israël. Pour son travail, Arkadi Zaides a reçu de nombreux prix parmi lesquels le prix Emile Zola pour les droits de l’Homme en 2013 ainsi que le prix Landau décerné par l’Israel National Lottery Foundation en 2012. En 2008, 2009 et 2011, il est également récompensé par le titre de meilleur jeune danseur de l’année, attribué par le ministère israélien de la Culture et du Sport. Enfin, en 2010, il reçoit le prix Rosenblum, décerné chaque année par la ville de Tel Aviv, et obtient le Prix Kurt Jooss pour sa chorégraphie Solo Colores.
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